Jack Marshal sur MZ !

Le président de l'UDJ sur Radio Courtoisie
 

Ecouter l'émission sur le site du Libre Journal Des Lycéens.

GUD was right !

29 octobre 2011 : Le GUD quitte la manifestation contre la christianophobie après quelques minutes, en scandant "islam hors d'Europe". Départ dû à la présence du groupuscule islamiste "Forsane Alizza" dans les rangs des manifestants...

Aujourd'hui, nous avons la confirmation que le terroriste de Toulouse et de Montauban est un activiste de ce groupuscule. Faisons remarquer au manifestants d'octobre dernier qui avaient désapprouvé notre initiative, que d'accepter une organisation qui veut combattre " les mécréants hostiles à l’islam de toutes les manières qui sont à [leur] disposition" n'est pas acceptable !
 

Espèrons que cela fasse réfléchir Dominique Sopo est ses amis socialistes de SOS Racisme ainsi que les médias gauchistes, qui encore cette nuit parlaient du "climat de haine" dû aux discours politiques discriminatoires envers certaines communautés. Notamment de l'abattage rituel et  la reforme de la politique d'immigration ... 


"Le sage tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler."


B.C.

 

Les Africains soutiennent Marine Le Pen

Lettre ouverte à madame Marine le Pen, candidate à l'élection présidentielle en France


À Madame Marine le Pen, candidate à la l'élection présidentielle en France!

Nous peuples africains, nous disons que le destin de la France est bien lié à celui des pays Africains.
Ce n'est pas fortuit d'ailleurs que j'écris un livre sur Vous et le FN. Aussi, la langue française ressemble à un cadeau divin à travers lequel, nous peuples africains pouvons développer notre science et notre technologie à travers la recherche, de manière à promouvoir la qualité de vie de nos concitoyens.

Avec une population d'un milliard d'habitant, la zone d'Afrique francophone est estimée à près de la moitié du milliard d'habitants, c'est grâce à cette population composée de jeunes que la langue française jouit d'un grand rayonnement mondial. Cependant, en 51 ans d’indépendance, les dirigeants français se moquent des Noirs du Continent Africain. Des Africains ont combattu aux côtés des français, pendant les deux guerres mondiales. Mais, nous ne sommes pas encore libres en Afrique à cause des politiques mafieuses de la France, en Afrique francophone.

Et, lorsque les Africains se plaignent, aucun dirigeant français, sorti de l'ENA ou de la Sorbonne, ou même des Sciences Politiques, n'a une oreille pour comprendre les Noirs d'Afrique qui veulent aussi se développer. Voilà l'une des raisons qui font que des jeunes prennent des radeaux pour suivre la route de l’Eldorado en quête du froment que des français leur ont arraché du bout des lèvres en Afrique pendant des siècles, pour se retrouver sur les pieds de l'Hexagone où ils n'arrivent malheureusement pas à danser avec la chair de leurs pieds.

Nous vous rassurons que la politique que prône votre parti politique, a véritablement un grand écho partout en Afrique. Seuls certains africains qui ne l'ont pas encore compris parce que abusés, trompés par des chefs d'État sanguinaires installés au pouvoir dans leurs pays respectifs en Afrique, depuis les indépendances par la France. Cela signifie en clair, que le parti socialiste et le parti de droite, ont toujours considéré les pays africains comme leurs réservoirs où ils viennent tirer des richesses en bafouant la souveraineté de ces pays à coup de canon.

Nous osons croire qu'une fois au pouvoir, vous respecterez un certain nombre d’engagements, quant au respect strict des valeurs démocratiques et de la coopération internationale dans la coopération bilatérale entre la France et les États souverains d'Afrique. Cela est à saluer. Les pays Africains, comme vous le savez, subissent, des guerres, de génocides, des coups d'État, depuis les indépendances, parce que la France sous le règne des socialistes et de la droite, n'ont pratiqué que des politiques inhumaines, dé délinquance en instaurant des dictatures soutenues par les dirigeants français et leurs alliés, les multinationales.

De nombreux fils d'Afrique sont assassinés, d'autres emprisonnés à la Cour Pénale Internationale, à l'arbitraire. C'est le cas de Laurent Gbagbo, de Jean Pierre Bemba, alors que c'est bien la France qui a envoyé des mercenaires en Centrafrique pour déposer le président Patassé. Idem pour le président Laurent Gbagbo arrivé au pouvoir par les urnes, mais la France a soutenu un putschiste qui n'est autre que Ouattara.

La France a soutenu un assassin, Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville en chassant le professeur Pascal Lissouba, président démocratiquement élu. Au Burkina Faso, Compaoré, un autre dictateur soutenu par la France, après avoir assassiné Thomas Sankara, il bénéficie d'un grand soutien de la France, une suite de longévité au pouvoir lui est garantie. Idriss Deby, est au pouvoir en tant que dictateur, il bénéficie de l'aide inestimable et un soutien de la France, tout en faisant souffrir le peuple Tchadien. Les gens venus de France trompent tellement les Africains, qu'on se demande si la morale politique doit-être respectée avec un Front National au Pouvoir en France.

L’Afrique est appauvrie par la France. Le système politique français sous les socialistes et l'UMP, est un système cruel pour les Africains. Nous vous soutenons donc, sans faille parce que depuis 1960 jusqu'aujourd'hui, l'Afrique vit dans l'insomnie, l'Afrique est endeuillée par la France. Votre politique d'immigration en France est une bonne chose, n'en déplaise aux noirs aux yeux bandés qui suivent sottement le mouvement de torture des dirigeants français actuels.

Nous avons de grands diplômés vivant en France en balayant des salles, des routes, alors que chez eux en Afrique, ils sont des véritables chercheurs capables de transformer de l'eau en simple bout de pain et du poisson. Lisez bien mon image pour comprendre son contenu.

Pourquoi ils ne rentrent pas chez eux en Afrique tant pourtant ils ont de l’expertise? C'est toujours à cause de l'environnement politique de guerre et de haine que des dirigeants français ont érigé. Et concrètement en quoi faisant?

Eh bien, les dirigeants français depuis 1960 ont installé des dictateurs, tueurs, voleurs au pouvoir, si bien que celui qui ose parler est rapidement assassiné par des tueurs français et africains corrompus. Les enfants des anciens dictateurs sont en train d'être remplacés au pouvoir, au détriment des cadres valables d'Afrique. Là aussi, c'est avec la complicité de la France. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe au Gabon, au Togo, en RDC et demain peut-être au Congo-Brazzaville et en RCA. Alors! Dites-nous la vérité! Allez-vous être enroulée dans la farine par des enfants des dictateurs que la France commence à placer au pouvoir sur les traces de leur papa ?

Madame la présidente, rendez-nous donc un service, nous vous rendrons également le nôtre, c'est à dire, nous vous prions de nous aider à débarrasser tous les dictateurs du pouvoir que la droite et la gauche française ont imposés de manière criminelle aux peuples africains.

Les réseaux maffieux ont tant tué des dignes fils d'Afrique de la trempe de Lumumba, Marien Ngouabi, Thomas Sankara et bien d'autres...

Madame la présidente, Nous vous soutenons et nous vous soutiendrons jusqu'au bout.

Vive la coopération franco-africaine sur des bases saines et de respect mutuel!
Vive les nouvelles bases de coopération bilatérale sur le principe du gagnant-gagnant!
Vive Marine le Pen -Vive le peuple Africain!


Gervais Mboumba, militant des droits de l'homme

 Samedi 3 Mars 2012

 

Source :http://www.gabonlibre.com/Lettre-ouverte-a-madame-Marine-le-Pen-candidate-a-l-election-presidentielle-en-France_a15325.html

Deux responsables UDJ assisteront à la Convention présidentielle de Lille

Conférence : Réforme de la Garde à vue

Connaitre vos droits :

  L’interpellation est l’instant où vous devenez physiquement impliqué dans un processus pénal. Avant une interpellation, il est possible que votre nom ait été recherché depuis quelque temps ou que vous ayez fait l’objet d’un mandat d’amener, mais c’est bien votre interpellation par la police  ou la gendarmerie qui vous transforme en sujet de procédure pénale, subissant une atteinte immédiate à ses libertés, dont celles d’aller et venir .D’ailleurs, c’est au premier chef votre libre déambulation dans la rue qui est entravée.

  Généralement, c’est souvent au cours d’un banal contrôle  d’identité que votre interpellation peut être décidée. Autrement dit, l’élément déclencheur de votre interpellation est alors le contrôle d’identité.

  Il convient de distinguer  les contrôles d’identité de nature judiciaire et les contrôles de nature administrative. Les deux étant réalisé par les mêmes fonctionnaires ,il n’est pas facile de les différencier. En revanche ,il vous est toujours possible de demander ,lors de votre interpellation, si ce contrôle se situe dans le cadre d’une opération de police judiciaire ou administrative ! et, pour engager la conversation sur un terrain convivial avec celui qui vous contrôle ,vous pouvez aussi lui demander de vous présenter sa carte d’officier de police judiciaire, ou encore,s’il n’est qu’ agent de police judiciaire, lui suggérer de bien vouloir vous présentez l’ordre signé d’un OPJ l’autorisant à pratiquer le contrôle, voir le nom de la OPJ qui assure ce commandement.

  Il faut préciser que le contrôle de police judiciaire permet aux forces de l’ordre d’ intervenir lorsqu’ un délit ou un crime est suspecté, se commet ou est en train de se commettre ;tandis que le contrôle administratif, préventif ,se pratique sur des zones définies au cas par cas par le préfet, pour un temps déterminé ou dans des zones prédéterminées.

Rappel essentiel :vous n’avez pas l’obligation de vous promener avec vos papiers d’identité.

  Les policiers doivent avoir une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner un individu d’avoir commis, tenté de commettre ou de s’être préparé à commettre une infraction .mais ils peuvent aussi l’interpeller s’ ils pensent qu’il peut fournir des renseignements utiles à une enquête lors de la commission d’un crime ou de délit, ou encore s’il fait l’objet de recherches ordonnées par une autorité judiciaire, par exemple, un juge d’instruction .Enfin, comme indiqué plus haut, des contrôles d’identité peuvent être pratiqués dans le cadre de procédures administratives, quel que soit le comportement du citoyen ,pour prévenir une atteinte à l’ordre public, en particulier à la sécurité des personnes et des biens.

  A partir de l’instant ou le policier s’adresse à vous, pour un contrôle d’identité, vous devez vous y soumettre spontanément ,en vertu du principe selon lequel toute personne se trouvant sur le territoire national doit accepter de se « prêter » à un contrôle d’identité. Conseil de base :Ne pas prendre la fuite ! le policier disposerait alors d’une bonne raison pour vous interpeller et vous arrêter en utilisant la « force strictement nécessaire »pour vous maitriser. Or ,je le rappelle ,l’usage de cette force peut aller du simple plaquage, au sol ou sur un véhicule, jusqu’à l’usage de la matraque, voire d’une arme à feu ,en passant par le minotage.

  On l’ oublie souvent :il y a deux moyens d’entrer dans un commissariat de police ou une gendarmerie pour y être placé en garde à vue.

  Premier cas :vous vous y rendez par vos propres moyens, suite à une banale convocation pour « affaire vous concernant »,à laquelle vous n’avez prêté qu’ une attention modeste, certain de votre bon droit et de votre innocence. Ayant franchi la porte en sifflotant, voue êtes conviez par un fonctionnaire, qui a vérifié votre identité, à pénétrer dans une salle ou un bureau quelconque. Puis, le voilà qu’ il vous déclare tout à trac : »Vous êtes placé en garde à vue. »Vous êtes fait, et qui pire est, de votre propre chef.

  Second cas, le plus courant :vous êtes interpellé, Pui arrêté et déjà suspecté. Avant de vous faire monter dans le véhicule administratif, le policier prend la précaution de vous menotter .C’est à cet instant que votre situation bascule.

  Peu importe que vous ayez pénétré dans l‘enceinte administrative de votre bon vouloir ou manu militari, vous êtes désormais placé en garde à vue.

  La nouvelle loi d’avril 2011 présente l’avantage de définir clairement votre situation. Vous êtes  l « objet d’une mesure de contrainte décidée par un officier de police judiciaire, sous le contrôle de l’autorité judiciaire, par laquelle une personne à l’encontre de laquelle il existe un ou plusieurs saisons plausible de soupçonner qu’elle a commis, ou tenté de commettre un crime ou un d élit puni d’une peine d’emprisonnement, est maintenu à disposition des enquêteurs ».

L’énonciation des droits

  Avant le nouveau texte de mars 2011, les policiers avaient déjà l’obligation d’énoncer au gardé à vue ses cinq droits fondamentaux :

_Le droit de connaitre la nature de infraction sur laquelle porte l’enquête ;

_le droit de faire des déclarations et de répondre aux questions posées ;

_le droit de faire prévenir par téléphone une personne avec laquelle il vit actuellement (son conjoint, l’un de ses parents en ligne direct, l’un de ses frère ou sœur ou son employeur) ;

_le droit de demander l’intervention d’un médecin ;

Le droit de demander à s’entretenir avec un avocat ,dès le début de la garde à vue, ainsi qu’à l’issue de la vingtième heure.

  Désormais, l’officier de police judiciaire, dès le début de la garde à vue, doit procéder à plusieurs démarches toutes inspirées par le soucis du législateur de protéger au mieux les droits du suspect.

  Tout d’abord, l’officier de police judiciaire doit informer le procureur de la république(ou son représentant, le substitut de permanence) de votre placement en garde à vue. Cette information se fait par tous les moyens, qu’il s’agisse d’un appel téléphonique, d’un Faou d’une vidéoconférence. Il doit préciser à cette occasion la qualification des faits, c’est-à-dire l’infraction pour laquelle vous êtes poursuivi.

  Votre garde à vue doit débuter par une conversation pédagogique au cours de laquelle le policier vous précise que vous êtes effectivement l’objet de cette mesure de contrainte, qu’elle peut durer 24 heures ou faire l’objet d’une prolongation .Il vous indique la nature de l’infraction dont vous êtes soupçonné, ainsi, et c’est une nouveauté, que la date à laquelle vous l’auriez commise :précisons importante pour toute les infractions ne relevant pas du délit flagrant. Elle doit permettre de mieux préparer vos réponses en faisant appel à vos souvenirs.

  Surtout, le nouveau texte mentionne le droit de se taire. le progrès semble insignifiant, il en est essentiel. Désormais, en droit procédural français, c’est au moment de la garde à vue que le suspect est informé de ce droit, étant précisé qu’il ne pourra être retenu contre lui.

  En matière criminelle et correctionnelle, les déclarations faites sans avoir pu s’entretenir avec un avocat et être assisté par lui, ne peuvent servir, à elle seules, de fondement à une condamnation prononcée contre une personne. En d’autres termes, si elles sont obtenues en l’absence de l’avocat, vos déclarations devront être confirmées par des pièces, des preuves telles que des déclarations de tiers, etc, pour servir de fondement à une déclaration.  Si une irrégularité survient dans la mise en œuvre de la garde à vue (retard dans la notification des droits, retard dans la présence de l'avocat, non réalisation de l'examen médical demandé…), celle-ci porte nécessairement atteinte aux intérêts de la personne concernée et la nullité de la procédure pourra automatiquement être prononcée. Il faut pour cela s'adresser à son avocat qui devrait pouvoir obtenir la libération immédiate du gardé à vue.déclarations de tiers,etc.,pour servir de fondement à une condamnation.

 

  Sachez que vous devrez être respectueux vis-à-vis des policiers ou gendarmes, tout en rappelant de façon régulière que vous connaissez vos droits, même si vous recevez la réponse rituelle : »ici, ceux qui font le droit, c’est nous ! »Le policier comprend rapidement à qui il a affaire, sans qu’il soit besoin que vous lui rappeliez que vous connaissez personnellement la moitié du barreau de Paris. Cela dit, attention, cette annonce peut entrainer une conséquence fâcheuse :si votre interlocuteur comprend que vous connaissez le système, il sera plus suspicieux, plus fin dans son analyse et son comportement. Chez le policier, l’apparence ne doit jamais être considérée comme un élément d’information fiable sur l’individu.

  Sur la période de 24 heures qui est le délais habituel de la garde à vue, le policier peut mener l’essentiel de son interrogatoire, non pas à la première heure, mais à la dix-huitième ou dix-neuvième, après avoir usé de votre patience, poussé à l’extrême votre inquiétude et celle de vos proches, que votre absence aura alertés. Tous les policiers le confirment :le policier obligé de réveiller un « client » qui ronfle bruyamment au milieu de la cellule sait d’instinct qu’il sera difficile d’obtenir le moindre renseignement constructif dans le cadre de la procédure !Il n’en sera pas de même de celui qui tambourine à la porte en demandant à être entendu le plus rapidement possible. Dans le cadre de la garde à vue, vous ne devez surtout pas attirer l’attention des agents par une inquiétude manifeste, une volonté réaffirmée et bruyante de quitter les lieux sans délai.

  Ca  y est, votre interrogatoire vas bientôt commencer, le policier vous a expliqué vous a récapitulez vos droits, dès cette instant, vous allez devoir calculer la meilleur façon de faire perdre au policier ce précieux temps d’enquêtée son coté, il vas s’ingénier à gagner le plus de temps possible, d’une part, pour observer sans en rater aucune l’ensemble des marches procédurales, d’autres part, pour mener son enquête et rapporter la preuve que vous êtes l’auteur du crime et de l’infraction.

Les droits non écrits de la personne gardée à vue                  

_Le droit de mentir ;

_Le droit de se taire ;

_Le droit de ne pas signer le procès-verbal à la fin de la garde à vue ou des interrogatoires successifs, alors que le policier à l’obligation de requérir la signature ;

_Le droit être alimenté (droit dont le gardé à vue n’est pas informé, mais qui doit être prévu par référence dans l’article 64)

_Le droit de se reposer(droit dont le gardé à vue n’est pas informé, mais qui est prévu par référence dans l’article 64)

L’objectif de l’ enquêteur, même dans les situations les plus difficiles, est d’établir avec le suspect gardé à vue ou le témoin interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire un climat de confiance qui devrait le conduire à réaliser des déclarations importantes pour la procédure éventuellement par inadvertance, ou à passer aux aveux.

  Ce climat, naturellement, est travaillé, D’abord, au-delà de l’isolement nécessaire de la salle d’interrogatoire, l’interrogateur doit être seul. Raison pour laquelle les policiers protestaient par avance contre le projet de réformes qui voulait les astreindre à un compagnonnage avec un membre du barreaux. Ils savent que la relation directe et hors la présence de tout autre témoin voire du moindre collègue est un élément déterminant du travail policière de son éventuel succès.

  L’interrogateur vas tenter de mettre en place un climat de confiance avec le gardé à vue, La mise en place de ce climat de confiance oblige le policier à ne pas laisser voir ses émotions ou ses sentiments. Quelle que soit l’horreur du crime que vous lui réveillerez, il ne manifestera ni sa réprobation morale, ni, à fortiori, un sentiment de mépris à votre égard. Il pourra même tenter de vous faire croire qu’il éprouve une certaine compassion l’orque vous évoquez les épisodes difficiles de votre vie. Le policier fera donc preuve d’une grande compassion à votre égard, et vous lui en serez d’autant plus redevable que vous êtes isolé, sans amis, sans contact social. Le policier deviendra ainsi, au fil de l’entretien qui n’a désormais plus la forme d’un interrogatoire, sinon un ami, du moins quelqu’un qui vous considéré, simplement parce qu’il vous écoute. Dès lors, vous êtes « fait aux pattes » !Vous avez oublié que le policier est en réalité votre ennemi, celui qui a pour objectif d’établir votre culpabilité, soit en recueillant le maximum d’informations qui constitueront autant d’el émet à charge, soit en obtenant plus simplement vos aveux.

  A ce niveau, l’interrogatoire confine à la manipulation. Le policier maitrise le temps de l’interrogatoire et son évolution, il joue de votre tempérament, sanguin ou lymphatique, et des information recueillies sur vous ou que vous avez eu l’imprudence de lui confier lors de l’interrogatoire d’identité ou celles qui figurent déjà au dossier. Seul, vous êtes une proie relativement facile. Accompagné d’un avocat expérimenté qui décrypte au fur et à mesure le comportement policier, vous êtes confortablement protégé. En effet, le dossier fournit au policier des renseignements concernant votre passé, l’action criminelle à laquelle vous avez participé. L’art du policier consiste donc à vous faire comprendre qu’il dispose déjà de la quasi-totalité des éléments matériels caractérisant l’infraction, même si cette connaissance est  en réalité superficielle. Il évite de s’appesantir sur ces éléments, puisqu’il n’en possède pas les détails, et se borne à vous laisser croire que la police sait déjà beaucoup de choses, ou qu’un complice a pu la renseigner. En un mot vous serez amené à penser que votre interrogateur est bel et bien votre seul planche de salut, ce que celui-ci ne manquera pas de vous rappeler régulièrement, en précisant qu’il pour indiquer à ses supérieurs ou au procureur que vous avez puissamment contribué à la manifestation de la vérité et qu’il conviendra d’en tenir compte dans le procès-verbal de synthèse

 

   Techniques d’interrogatoire

                                                                                     

1.) L’argumentation logique

  Dans le cas où la preuve de la culpabilité du suspect a été apportée, l’enquêteur peut choisir de faire appel à ses capacités de rationalisation. Le but recherché en adoptant une pareille attitude est de présenter au suspect un certain nombre de raison purement logique pour lui faire comprendre qu’il est de son propre intérêt de fournir d’avantage d’information, et que seule la conduite raisonnable qu’il puisse désormais adopter consiste à coopérer avec la police. L’enquêteur doit lui tenir ce discours en présentant les choses sur le ton d’une affaire qu’on traite et afficher un comportement qui exprime l’assurance et la volonté de mener les choses rondement. Il doit faire de façon neutre l’exposé de la situation actuelle du suspect et faire comprendre à celui-ci que l’affaire va maintenant évoluer de façon automatique, impersonnelle, en fonction de l’attitude qu’il va décider d’adopter. Il s’agit bien sur de laisser entendre au suspect qu’il bénéficiera de mesures d’indulgence et qu’il pourra « s’en tirer » plus aisément s’il se monte coopératif.

 

2.) La compréhension

  Si l’enquêteur estime que le suspect ne se montrera pas indifférent à une témoignage de compréhension, il peut décider de faire jouer cette corde sensible. L’interrogatoire sera alors conduit en douceur et laissera place à des expressions de sympathie et de commisération pour le sujet qui s’est placé dans une situation semblable. L’enquêteur fera vibrer davantage encore cette corde sensible s’il évoque tout ce qui peut toucher l’affectivité du suspect : sa femme, ses parents, sa religion, sa carrière, sa santé, etc. Tandis qu’il parle au suspect, l’enquêteur doit de préférence s’assoir près de lui, voir lui témoigner à l’occasion des marques de compassion en posant sur lui ma main de façon amicale. Ce comportement à pour objet de faire naître chez le suspect des sentiments de culpabilité et d’apitoiement sur soi-même, et l’amener à rejeter sur les autres la responsabilité de ses ennuis. Ces témoignages de sympathies manifestés par l’enquêteur incitent bien souvent un suspect à se décharger de ses sentiments de culpabilité en apportant sa contribution à la suite de l’enquête.

 

3.) L’agressivité

  La manière agressive consiste essentiellement pour l’enquêteur en l’adoption d’une attitude lourde de menaces, laquelle donne l’impression au suspect que celui qui l’interroge nourrit contre lui une solide animosité et doit prendre sur lui-même pour se retenir de le frapper. De nos jours, il est relativement mal aisé de décrire ce mode d’interrogatoire hérité du fameux « troisième degré » sans encourir le risque de tomber sur le coup d’une infraction aux droits civiques du suspect, raison pour laquelle ce manuel résumé restera évasif sur le sujet. L’observation de cette attitude d’agressivité peut s’intégrer dans une stratégie globale d’interrogatoire, quand les deux enquêteurs affichent un des comportements diamétralement opposés. Dans les cas semblables, celui des deux enquêteurs qui par son attitude fait ressentir de la peur au suspect peut amener ce dernier à se montrer plus coopératif avec l’autre enquêteur, celui qui se montre le plus compréhensif et le plus gentil.

 

4.) L’indifférence

  Une variante de la conduite d’agressivité consiste pour celui qui interroge à témoigner au suspect une totale indifférence. En l’occurrence, l’attitude de l’enquêteur peut laisser croire au sujet que sa coopération ultérieure n’est nullement souhaitable, mais au fur et à mesure que l’interrogatoire progresse, cette éventualité doit cependant se faire jour. L’enquêteur doit donner à celui qu’il questionne l’impression que, pour sa part, il préfère le voir sévèrement condamné pour le délit qu’il a commis plutôt que de tenir compte de sa collaboration que celui-ci pourrait éventuellement apporter au déroulement de l’enquête. Là encore, cette tactique reposant sur l’indifférence qu’exploite l’un des deux enquêteurs peut-être juxtaposée à l’attitude diamétralement opposée affichée par son collègue.

 

5.) « Sauver la face »

  Cette tactique consiste pour le policier chargé de l’interrogatoire à fournir au suspect une « échappatoire » psychologique qui lui permettra de se justifier d’avoir pris part à un délit. Pour cela, l’enquêteur doit faire comprendre, mais sans jamais le formuler explicitement, qu’une prise en compte attentive des raisons qui ont poussé le suspect à agir comme il l’a fait risque d’atténuer la part de responsabilité qu’il a prise dans l’activité délictueuse. En essayant systématiquement d’expliquer les conduites qui ont été celles du suspect jusqu’au moment où il a enfreint la loi, et en faisant de ces conduites les conséquences naturelles de difficultés ou d’ennuis personnels, l’enquêteur tente ainsi d’amener celui qu’il interroge à parler de l’infraction elle-même. Quelques remarques occasionnelles bien placées au cours de l’interrogatoire ont souvent pour effet de diminuer aux yeux du suspect la part de responsabilité qu’il aura prise dans l’affaire.

 

6.) Flatter la vanité

  Ici l’enquêteur doit jouer sur l’orgueil, l’autocomplaisance du suspect en faisant allusion à l’intelligence requise pour mener à bien un interrogatoire tout en faisant semblant d’être impressionné par le montage d’une telle opération. Il doit feindre d’afficher un certain respect pour un individu suffisamment astucieux pour assurer la réussite d’une entreprise aussi complexe qu’aventureuse. Cette attitude de flatterie amène parfois un suspect à se glorifier de ses activités illégales et à fournir des détails supplémentaires pour impressionner davantage encore l’enquêteur.

 

7.) L’exagération

  A l’effet de faire parler un suspect peu enclin à coopérer, l’officier enquêteur peut délibérément exagérer les présomptions de culpabilité qui peuvent être reconnues contre lui. Il peut par exemple laisser entendre au suspect qu’il sait parfaitement que sa part de responsabilité est beaucoup plus importante qu’elle en à l’air, afin d’amener son interlocuteur à faire l’aveu de ses activités réelles dans le but de ne pas encourir une peine plus lourde.

Il peut arriver que des policiers vous conseillent instamment d’avouer les faits afin d’obtenir une décision plus avantageuse ou pour être plus rapidement remis en liberté. Vous devez savoir que ce «marchandage» n’est absolument pas légal. Réfléchissez bien car en pratique, si vous avez avoué les faits sur procès-verbal, quelles qu’en soient les raisons, vous n’aurez par la suite quasiment plus aucune chance d’être cru par le juge ou le procureur, si vous revenez sur vos aveux.

  Vous pouvez choisir de vous taire lors des interrogatoires. En pratique, cette attitude risque d’agacer tant les policiers que les juges. Il vous est donc conseillé d’expliquer très précisément au policier pourquoi vous décidez de ne pas parler et de lui demander de l’écrire très précisément sur un procès-verbal d’audition et ce, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur les raisons de votre attitude .

K.S.

Campagne d'affichage  Janvier 2012

Rentrée universitaire 2011 - 2012

     

Copyright

Propulsé par Viaduc
Mon site.fr - Tous droits réservés
Ce site est propulsé par Viaduc