Programme

Initiative pour un véritable syndicat étudiant

Pourquoi nous et plus jamais eux?!
Parce qu’un syndicat a pour unique but, loin de toute politique partisane, de défendre une catégorie socioprofessionnelle.
Parce que les syndicats étudiants actuels ne sont que les pales reflets des luttes puériles de leurs aînés.
Parce que les politiques actuelles ne sont en aucun cas l’exemple à suivre
Parce que l’avenir, notre avenir, mérite mieux que ça.
Parce que les représentants étudiants ne représentent que leurs petits intérêts .
Parce que leurs choix ne sont ni concrets, ni créatifs.
Parce qu’ils sont si nuls que tous se désintéressent de ce droit fondamental.
Parce que s’exprimer, s’impliquer, revendiquer est plus qu’un droit c’est un devoir.
Parce qu’il y a beaucoup à dire et encore plus à faire.
Parce qu’ils monopolisent la parole depuis trop longtemps
Parce qu’ils ont eu plus que leurs chances de s’exprimer et qu’ils n’en font rien.

Pour tout cela nous avons décidé d’agir,

De nous exprimer et de proposer des actions simples et concrètes afin d’améliorer notre quotidien et d’assurer notre avenir au sein de notre faculté.

 

Pour une révision des critères d’assignation des bourses étudiantes.

Parce que les étudiants d’aujourd’hui seront l’élite de demain, il faut que seul le mérite puisse faire sélection. Oui l’université doit récompenser et faire émerger les meilleurs d’entre nous et dans ce cadre, se doit d’être accessible à tous en facilitant et en augmentant l’attribution des bourses aux étudiants ayant les revenus les plus bas. Il faut donc réviser les critères d’assignation des bourses. Il est inadmissible que l’université bâtie grâce aux cotisations de tous par l’impôt national , par la contribution de tous les français et cela sans distinction de classe , ne puisse être accessible aux plus défavorisés et par cela même empêcher l’émergence des élites populaires dont nous avons tant besoin.

Oui le sacrifice de nos parents doit servir de préférence à ses enfants car la France dans le grand défi européen attend beaucoup de nous.

Car la prétendue « ouverture internationale » des universités et écoles de cycle supérieur ne sert qu’à renforcer la concurrence des travailleurs sur le marché du travail et sert le Capital dans sa stratégie de compression des salaires,

Il est nécessaire et urgent de garantir la préférence nationale dans l’attribution des bourses.

 

Pour une réforme du mode des frais d’inscription:

Toujours dans une volonté de justice sociale nous proposons une réforme du mode des frais d’inscription.

En effet loin de suivre la politique des modes et de la démagogie systématique des autres organisations étudiantes, nous nous refusons à demander une baisse des frais d’inscription qui se ferait soyons en sûr au détriment de l’université pratique et fonctionnelle à laquelle nous aspirons tous .

En revanche, notre objectif est d’obtenir un rapport proportionnel direct entre frais d’inscription et services proposés en ajustant l’entité des premiers à la qualité des seconds. Par conséquent pour sauvegarder la qualité de notre université tout en permettant son accès aux élèves méritants mais en difficulté financière , nous proposons la mise en place d’une procédure d’échelonnement du paiement des frais d’inscription qui garantira à qui le demande une mensualisation des paiements universitaires. Cette mesure facilitera la situation des étudiants qui vivent en dehors du noyau familial et/ou qui rencontrent des difficultés financières.

Cette justice sociale que nous réclamons s’étendra à l’accès au savoir. Il est impératif que les bibliothèques soient plus achalandées et qu’elles garantissent un service de prêt et de photocopiage total pour les étudiants ayant les revenus les plus bas.

 

Un meilleur accès au transport pour les étudiants:

Opposés à la sectorisation des facultés, nous demandons aussi que soit appliqué un tarif unique aux étudiants de la région parisienne lorsqu’ils utilisent les transports en commun. Il faut qu’un étudiant de Melun ou de Pontoise puisse étudier à La Sorbonne sans subir, en plus du temps de trajet, un prix de transport plus élevé qu’un étudiant résidant à Paris intra-muros. Cette mesure devra naturellement être appliquée à l’ensemble du territoire. Des réductions SNCF, soutenues par l’Etat, doivent également être accordées aux étudiants originaires d’une autre région que celles où ils étudient. En effet, en plus d’un logement étudiant souvent hors de prix, ils éprouvent souvent et naturellement le besoin de retourner voir leur famille, pour eux, il faut plus qu’un tarif 12/25.

 

Plus de sport à la Fac:

Parce qu’on ne fait pas un esprit sain sans un corps sain, nous demandons qu’une plus grande place soit faite aux sports et cela dans un double objectif : le premier par une organisation d’activités aussi ludiques que sportives permettra une hygiène du corps et le second en investissant dans des infrastructures et un encadrement adapté permettra de favoriser l’affirmation d’athlètes français au niveau international.

C’est sur tous les fronts, sans frontière, ni classe sociale que doivent s’épanouir nos élites.

 

 

Pour une cogestion étudiante:

Si l’université est avant tout un lieu de transmission du savoir, c’est aussi une école de la vie et de la responsabilité .Oui le sens des responsabilités s’acquiert par l’usage. Il est donc nécessaire d’augmenter la représentation des étudiants au sein de chaque conseil et par la même occasion accroître le poids des conseils dans toutes les décisions concernant l’université ,de l’économique au didactique.

La parité dans chaque organe doit être constituée par des étudiants élus.

 

 

Mérite, justice sociale , responsabilité sont les grandes lignes de notre programme mais il serait incomplet sans le maître mot de toute une vie : la liberté !

Oui la liberté se conquiert, se mérite et surtout se défend.

La liberté conquise par l’accession au savoir et par la responsabilité. La responsabilité de défendre cette liberté première qui est pour l’étudiant d’avoir le droit d’étudier. Cette liberté d’étudier est souvent mis à mal, bafouée pour des intérêts extérieurs et de basses politiques qui n’ont que rarement de liens avec nos véritables problèmes. La liberté d’étudier bafouée et tous les étudiants se voient alors pris en otage par des blocages dus à des groupuscules extrémistes qui avec l’accord plus ou moins tacite des responsables universitaires nient tout principe démocratique en interdisant sous la menace et la violence aux étudiants l’accès à leurs cours. Ces méthodes extrémistes sont d’autant plus insupportables qu’elles sont injustes. En effet elles sont appliquées au détriment des étudiants les plus fragilisés (boursiers, étudiants salariés). Le constat est simple : impossibilité d’assister aux cours contre le gré de la majorité, destruction du matériel et assemblées générales manipulées sous la menace. Non face à la minorité des groupuscules extrémistes et à la violence de leurs nervis, Face à la liberté fondamentale de penser , face aux droits démocratiques systématiquement bafoués , il faut avoir le courage de dire que la liberté d’étudier ne doit pas se négocier !


Comme vous avez pu le découvrir en lisant notre manifeste, contrairement aux autres syndicats étudiants nous avons un vrai programme, un programme concret , réaliste mais un programme exigeant, exigeant comme les défis à venir que nous devrons surpasser pour réussir notre vie.

Campagne d'affichage  Janvier 2012

Rentrée universitaire 2011 - 2012

     

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